Lors du dernier Conseil Municipal du mardi 20 septembre, nous avons découvert que la municipalité cherchait à emprunter 800 000 €, sans aucune autre précision ni sur son utilisation ni sur sa durée. A nos questionnements sur cette délibération il a été répondu que des travaux allaient être effectués, travaux relatifs à la réalisation de chaussées ainsi qu'à la mise en place du Plan de Prévention des Risques de Feux de Forêt (PPRIFF) et du Plan de Prévention des Risques d'Inondations (PPRI).
Pour rappel, la dette de la commune s'élève déjà à plus de 9 millions d'euros. Il nous a semblé peu opportun d'emprunter cette somme-là de manière aussi précipitée, et notre vote s'est donc tout naturellement porté sur une abstention. Non par pure ignorance du caractère nécessaire des travaux, mais pour ce que l'emprunt recherché impose financièrement.
Après le vote nous avons été taxés d'"anti-Vidaubannais", qui ne prenaient pas en compte les risques que certains d'entre nous subissaient, et en cas de sinistre, de l'impossibilité qu'ils avaient de pouvoir reconstruire leur habitation.
De même il nous a été précisé - une fois le vote passé seulement - que ces travaux avaient été demandés par la Préfecture, dans un courrier, quelques jours avant le Conseil, et revêtaient un caractère urgent. Evidemment, à force de retarder les échéances, arrive toujours le moment où elles s'imposent comme une obligation sans plus laisser le choix ni de l'art ni de la manière...
Suite à notre mise en cause, nous précisons qu'il aurait été plus judicieux de reporter cette décision d'emprunt de trois mois, afin d'en imputer la dépense en partie sur le budget 2012. En effet, ce laps de temps aurait permis de définir exactement les travaux à effectuer et d'établir une estimation des coûts. Consécutivement on aurait pu connaître la somme susceptible d'être allouée sur le budget 2012, et en déduire la somme restant à emprunter. Une simple règle de bon sens
