voici l'article que nous avons transmis le 1er juillet pour être inseré dans le prochain Vidaubannais
Pourquoi toutes les bonnes intentions nous laissent le plus souvent un goût amer ? Leur application sur le terrain souffre d’un mal récurrent : Une élaboration venue d’en haut, sans véritablement avoir pris en considération les principaux concernés que sont les habitants.
Alors que dans son principe, le PPRIF a acté ce point et l’a encouragé.
« Les comités de pilotage dont la mise en place était proposée d’un commun accord au printemps 2007 peuvent utilement fournir le cadre nécessaire à cette concertation. Ils permettent en effet de confronter les propositions des services de l’Etat avec les positions que développe la commune au regard de ses responsabilités et les demandes et les intérêts des habitants. Ces préoccupations sont formulées par leurs représentants qui s’expriment en particulier à travers les associations qui se sont saisies de la problématique des PPRIF. » Extrait d’un courrier du préfet aux Maires et aux présidents des collectivités territoriales.
Alors pourquoi cette élaboration n’a-t-elle pas été lancée avec la participation des habitants concernés ? Elle a été réalisée, nous dit-on, au cours de 11 réunions préparatoires où seuls les techniciens ont œuvrés. Sa présentation (et non concertation) de ce mardi 30 juin à la population a été organisée par obligation légale. Devant l’incompréhension ambiante, Madame la Sous-Préfète a décidé d’organiser une réunion cet été permettant enfin de prendre en considération les remarques des habitants concernés. Les modalités de cette concertation n’ont pas été fixées. Elle permettra de rattraper en partie cette absence d’échange et d’atténuer ce sentiment d’injustice lorsque l’on découvre « par hasard » que sa maison se trouve en zone violette (Zone rouge, susceptible de passer en zone bleue, au prix de travaux de sécurisation importants). Notre proposition d’inviter nominativement tous les habitants d’un quartier touché par le PPRIF pour leur expliquer les conséquences de ce plan, n’a pas été retenue.
Quant à la question primordiale qu’on est en droit de se poser : Qui va financer les aménagements ?
« La discussion entre les représentants des habitants, la municipalité et les services de l’Etat lors de l’élaboration du PPRIF doit à mon sens permettre de définir un calendrier de réalisation des aménagements qui seraient à la charge de la commune ou des particuliers, et d’étudier les modalités de financement de ces équipements pour que la charge budgétaire reste réaliste et raisonnable. » Extrait d’un courrier du préfet aux Maires et aux présidents des collectivités territoriales.
Elle n’est pas belle la vie ?
Le coût estimé à environ 4 millions d’euros sera essentiellement imputé au budget « eau » financé par nos consommations. Quand à la DGE (Dotation de l’état) un temps évoqué par Madame la Sous-Préfète, pour aider au financement des travaux, elle sera réduite à néant l’année prochaine.
Pour résumer, les financeurs des travaux sont les abonnés de l’eau et les particuliers. Ne seraient-ils pas les mêmes ?