''Le Grenelle de l’environnement avait conduit les pouvoir
publics à fixer un objectif de 20% de produits bio dans les commandes de la
restauration collective publique pour 2012. Malgré une forte augmentation, nous
en sommes encore très loin : moins de 3% des achats alimentaires de la
restauration collectives sont bio.
Pourtant en 2011, 4180 opérateurs (2000 producteurs, 1490
transformateurs et 690 distributeurs) ont déclarés fourni la restauration
collective en produits bio, soit 34% en plus par rapport à 2010. Le secteur de
l’enseignement est le plus concerné en 2011 : 61 % des établissements
scolaires ont déclarés avoir proposé des produits bio contre 51% en 2010. Les produits
pourraient être présents dans 8 restaurants scolaires sur 10 fin 2012.
Pour faciliter les démarches des acteurs concernés, l’association
Bio Consom’acteurs a édité en 2010 un livret intitulé ‘’la bio est restauration
collective’’ *qui présente les 7 points clés de l’introdustion de la bio en
restauration collective, et cite différents témoignages.
Les villes de Lons le Saunier (39), Lorient (56), St Etienne
(42) sont pionnières dans ce domaine et Mouans Sartoux (06) propose depuis
janvier 2012 uns restauration scolaire 100% bio (1200 repas par jour) dont tous
les légumes sont cultivés sur un terrain communal.
Chaque jour de nouvelles collectivités engagent leurs
restaurants scolaires dans cette démarche, certains sans surcoût pour les
familles.''
in la bio en question par bio consom'acteurs* livret disponible gratuitement sur www.bioconsomacteurs.org
accompagnement des collectivités sur www.repasbio.org
comme quoi nos propositions d'utiliser une partie des 9 ha de terres alluviales, communales pour y cultiver les légumes de nos établissements scolaires et être ainsi sûrs, traçables et économiques (coût et transports), ne sont pas aussi stupides que le prétend le maire.